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Butterfly

Faune et arbres

Suppression des nids des chenilles processionnaires 

Parasite d’actualité dans la plupart des villes qui nous entourent, la chenille processionnaire du pin « Thaumetopoea pityocampa » est un papillon, mais à cette phase de sa vie, elle ne présente aucun danger, par contre en mode larve ou chenille, elle peut être vraiment un problème pour l’arbre, parce qu’elle se nourrit justement des aiguilles du pin (rarement du cèdre). Elle est également problématique pour les humains et les animaux.

 

Son corps est couvert d’un duvet très urticant parfois allergène pour certaines personnes. Une fois la sensation de peur ou d’un danger ressenti par la chenille, elle envoie dans l’air un « genre » de particules urticantes pour se protéger.

Pour les humains, cela peut être une source d’allergies et d’intenses démangeaisons, ainsi que des problèmes respiratoires ; en ce qui concerne les animaux, cela pourrait causer des problèmes encore plus graves. 

 

Il existe diverses manières de lutter pour la diminution des chenilles processionnaires, par exemple : pose de pièges à phéromones (imitation des molécules dégagées par les papillons femelles), pose de nichoirs à mésanges (un des prédateurs), traitement phytosanitaire biologique, par exemple pulvérisation avec la  Bacillus thuringiensis (bactérie aussi utilisée contre la pyrale du buis), installations des « éco-pièges » (système simple et efficace, un sac approprié est installé au tronc de l’arbre, au moment de la descente des chenilles elles se font coincer dans le récipient), la suppression des nids faite à la main, (avec l’accès simplifié  et des déplacements agiles dans le houppier de l’arbre, l’arboriste grimpeur enlèvera les nids un par un, par la suite les nids seront détruits avec les mesures nécessaires).  

Chenilles processionnaires du chêne
 

 Moins visibles mais de plus en plus présentes dans notre région, les chenilles processionnaires du chêne (Thaumetopoea processionea) ne sont pas à négliger, contrairement à leurs cousines elles ne sont pas dans un cocon en forme de boule bien arrondie aux extrémités des branches exposées au soleil ; elles vont s’abriter dans une sorte de toile soyeuse plaquée généralement sous les branches charpentières.
Ces plaques de chenilles sont parfois exposées aux branches basses ou sur les parties basses du tronc à la hauteur d’homme ; ce qui représente un danger supplémentaire. Les façons de combattre ces chenilles resteront les mêmes que pour les chenilles du pin, sauf la suppression à la main. Les possibilités restent limitées, celles-ci seront enlevées à l’aide d’un aspirateur dit « de sécurité », un travail à ne pas prendre à la légère, qui doit être fait par des professionnels.   

Pose de nichoirs

Favoriser la biodiversité de nos jours est une tâche commune. La nature est extraordinaire et débrouillarde, mais parfois elle a besoin d’un petit coup de main. C’est bien avec les petits ruisseaux qu’on peut faire les grandes rivières ! Ainsi, en favorisant les plantations de plantes indigènes, en conservant des niches écologiques (abattage partiel, ou en laissant un bout de tronc pour les insectes et oiseaux, tas de branches etc.), on aidera à maintenir l’équilibre.

 

De plus, la mise en place des nichoirs est un atout supplémentaire, ils vont protéger les oiseaux ainsi que l’équilibre de la chaîne alimentaire, et permettra un festin de chenilles et d’insectes nuisibles. Par exemple une famille de mésanges peut consommer jusqu’à 70 000 chenilles (même les urticantes) et 20 millions d’insectes en l’espace d’une année !!!    

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